Lutte contre le harcèlement à l'école

Mis à jour le 26/12/2023
Lutte contre le harcèlement à l'école

Le 9 novembre, le Gouvernement lance une campagne interministérielle inédite afin de sensibiliser les adultes aux dangers du harcèlement à l’école : ne pas minimiser la parole des enfants et adolescents.

Ne minimisons pas ce que vivent les enfants. Près d’un million d’enfants subissent actuellement une situation de harcèlement à l’école en France. Malgré la lutte et les outils mis en place au cours des dix dernières années, cette violence continue peut conduire à des fins tragiques, avec une hausse de + 300% de tentatives de suicide chez les jeunes de moins de 15 ans sur les 10 dernières années.

Lutter contre le harcèlement à l’école est un enjeu national

De nombreuses mesures et outils existent pour accompagner les enfants, les adolescents et les adultes face au harcèlement : 

  • Un numéro vert : le 3018
  • Le programme  pHAre
  • Le 9 novembre : une journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire
  • Des heures de sensibilisation dans les collèges
  • La nouvelle grille d’auto-évaluation mise en place depuis aujourd’hui par le Gouvernement et adressée du CE2 à la Terminale

 

Cependant, il est parfois difficile pour les enfants et adolescents d’être entendus, les adultes ayant tendance à minimiser la violence subie en la réduisant à des « chamailleries » ou « jeux d’enfants ».

Les adultes ont du mal à appréhender le vécu des enfants et adolescents

Il existe aujourd'hui un véritable problème de perception. Il est essentiel d’améliorer l’écoute et de prendre conscience du décalage entre la perception des adultes et la violence physique et psychologique vécue au quotidien par les enfants et les adolescents.

Ne minimisons pas ce que vivent les enfants #NonAuHarcèlement

Ce message va vivre à travers une nouvelle campagne déployée en télévision, en affichage print et en digital pour mettre en lumière de véritables mots d’enfants et d’adolescents. Des mots en apparence anodins cachent en réalité une détresse parfois absolue. Des mots dont la minimisation est un danger. Des mots qui seront exposés et diffusés dans le cadre d’une campagne de sensibilisation d’ampleur afin de traduire de façon immédiate cette différence de perception.

La priorité : mieux prévenir le harcèlement en écoutant, sans minimisation ni atténuation le vécu des enfants et adolescents.

En parallèle de cette campagne, le Gouvernement prévoit de former les élèves, les parents, tous les membres de la communauté éducative, mais aussi renforcer la formation des policiers, des gendarmes et des magistrats pour que chacun prenne conscience de la gravité du harcèlement et de ses conséquences.

Notre première priorité, c’est de mieux prévenir le harcèlement.Trop souvent, le harcèlement scolaire est minimisé et la parole de l’enfant n’est pas écoutée. Nous allons donc former les élèves, les parents, tous les membres de la communauté éducative, mais aussi renforcer la formation des policiers, des gendarmes et des magistrats. Pour que chacun prenne conscience des conséquences de ces actes, des policiers, gendarmes et magistrats mèneront des actions de sensibilisation dans les établissements scolaires. J’ajoute que nous aurons une attention toute particulière pour les faits de harcèlement dans le cadre sportif. Élisabeth Borne, Première ministre